Développer des actions territoriales de prévention

Développer des actions territoriales de prévention

Développer des actions territoriales de prévention

Prévention autour du diabète :

  • Pathologie en hausse sur la dernière décennie à l’échelle nationale, compte-tenu de la modification des habitudes et de l'hygiène de vie (alimentation, activité physique, etc.)
  • 7096 patients bénéficiant d’une ALD pour une DT1/DT2 en 2022 à villeurbanne, soit 4.4% de la population
  • Taux de patients sous traitement antidiabétiques nettement supérieur dans les quartiers défavorisé de Villeurbanne

Nos objectifs :

  • Organiser des actions d’éducation à la santé des patients concernés
  • Impliquer les professionnels de santé concernés dans la démarche de repérage et de dépistage

Actions envisagées :

1 . Promotion du dépistage rapide :

  • Formation pour les différents professionnels volontaires sur les signes d'alerte et signes cliniques, le dépistage, et l'orientation à la suite du diagnostic
  • Inclusion des acteurs concernés dans la démarche de dépistage.

2 . Accompagnement des patients :

  • Pour les patients à risque de développer un DT2 : identification des ressources du territoire et création d'un outil pour les professionnels de santé aidant à l'orientation de ces patients.
  • Promotion de l'activité physique.

 

Prévention autour des cancers :

  • 3979 patients bénéficiant d’une ALD en lien avec une tumeur maligne du tissus lymphatique ou hématopoïétique en 2022 à Villeurbanne, soit 2.4 % de la population
  • Taux de dépistage des cancers du seins, du col de l’utérus et du colorectal, inférieur par rapport à tous les territoires de référence (département, région, national)

Nos objectifs :

  • Organiser des actions de sensibilisation / dépistage
  • Impliquer les professionnels de santé concernés dans la démarche de repérage et de dépistage

Actions envisagées : 

  • Actions ciblées dans les quartiers où le taux de dépistage est le plus bas pour dédramatiser, déstigmatiser, et sensibiliser au dépistage
    qui peut être impressionnant et faire peur à certains patients.
  • Organisation d'ateliers de dépistage avec des professionnels de la CPTS.
  • Ouvrir le dialogue avec les radiologues pour réliser des mammographies sur des journées ou demi-journées entièrement dédiées au dépistage sans prise de rendez-vous.
  • Améliorer la communication entre les professionnels de santé suite à la délivrance de kits de dépistage des cancers colorectaux.

 

Prévention en lien avec la vaccination :

Taux de couverture vaccinal disponibles sur Rézone CPTS pour Villeurbanne)

  • 58% pour la grippe et les patients de 65 ans et plus
  • 29.3% pour la grippe et les patients de 16 à 64 ans en ALD ou avec maladie respiratoire (le taux de couverture vaccinale antigrippale chez les assurés à risque a reculé de près de 10 points entre 2008 et 2016 à l’échelle nationale)
  • 85.1% pour le ROR et les patients de moins de 2 ans avec 2 doses de vaccins

Ces taux sont tous inférieur par rapport à tous les territoires de référence (département, région, national)

Nos objectifs :

  • Identifier et faire connaître les acteurs de la vaccination
  • Intervenir via des actions de vaccination “hors les murs”

Actions envisagées : 

  • Référencer tous les professionnels de santé qui peuvent prescrire et vacciner, et communiquer autour de cela.
  • Systématiser la création du carnet de vaccination en ligne afin d'avoir une trace sur les différentes vaccinations réalisées par les différents professionnels de santé.
  • Soutenir le plan national de vaccination HPV avec les professionnels de la CPTS qui le souhaitent.
  • Intervention de professionnels de santé sur des actions de dépistage dans les établissements/structures volontaires du territoire.

     

Prévention autour de la santé mentale :

Prévalence des taux d’affections psychiatriques sensiblement identique aux territoires de référence (département, région, national), de 2.5% soit de 3972 patients concernés en ALD. Avec de nombreuses problématiques lié à l’accès à une prise en charge en santé mentale (peu de spécialistes sur le territoire, établissements saturés par les demandes,etc. ) le recours dans les quartiers prioritaires est moindre compte-tenu d’un environnement de vie moins favorable, et de représentations culturelles et sociales de la santé mentale. Les populations les plus précaires semblent être les populations les moins dépistées et accompagnées sur cette problématique. De cette manière, la problématique de santé mentale est statistiquement moins appréciable à l’échelle des quartiers prioritaires, mais bien présente aux yeux des professionnels de santé. 

Mise en exergue dans le diagnostic local de santé du CLS des nombreuses problématiques d’addiction, notamment chez les jeunes (écran, substances psychotrope, alcool, tabac, etc.

Nos objectifs :

  • Mettre en place des actions de sensibilisation
  • Favoriser le lien avec les professionnels concernés

Actions envisagées :

1 . Prévention primaire autour de la santé mentale des enfants et des jeunes :

  • Sensibilisation des parents ou futurs parents aux sujets importants de manière précoce.
  • Améliorer le lien via les réseaux de la CPTS entre les établissements scolaires et les orthophonistes pour les demandes prioritaires.
  • Recenser les professionnels et leur s champs d'actions, mais aussi les associations et les outils déjà en place via la ville afin de se créer un annuaire fiable et de pouvoir orienter au mieux les patients.
  • Actions de prévention dans les écoles et auprès des enseignants pour transmettre nos connaissances sur différents sujets en vue d'améliorer la détection des enfants qui ont besoin d'aide et leur orientation.

2 . Prévention secondaire autour de la dépression des femmes :

  • Actions de dépistage dans les écoles, en consultation de gynécologie de grossesse, en PMI, etc. sur la question de la santé mentale auprès des femmes fréquentant ces établissements